Les grands noms du cinéma et les films événements de l’année
PORTUGAL, France, Allemagne, Suisse | 131 minutes | 2015
Le deuxième volet d’Arabian Nights s’articule en trois histoires: celle d’un meurtrier en série qui peut se téléporter, celle d’une juge qui n’arrive plus à faire son travail, et celle de Dixie, un chien livré à lui-même. Si le titre annonce d’emblée l’idée de la désespérance et de la solitude, le film est d’abord pour le cinéaste une réflexion sur la loi et la justice, humaine ou du destin. Sans cesse à l’affût d’inspirations durant le tournage, Gomes a travaillé en continu avec une équipe de journalistes chargés de suivre l’actualité. Ces trois histoires illustrent l’alchimie réalisée par le film des faits réels à la poésie: la première s’inspire d’un meurtrier qui a échappé contre toute attente à une immense traque. Comment? Qu’il puisse disparaître semble presque logique. La troisième histoire a été tournée dans un immeuble où un couple s’est suicidé, avec la participation et l’accord des voisins, et délicatement présentée du point de vue d’un chien. Ces histoires semblent autant de symptômes d’un dérèglement social et intime sur lequel le film pose un regard lucide et humaniste, y réintroduisant un sens et une poésie qu’on croyait perdus. – Karine Boulanger
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