Coup de projecteur sur le nouveau cinéma québécois et canadien
QUéBEC/CANADA | 102 minutes | 2015
Dans la famille Leblanc, tout commence par le suicide du père, Guy, en 1978, dans la cave de la maison. Une tragédie qui sera notamment cachée à David, le fils le plus sensible de cette famille installée dans un magnifique petit village du Bas-Saint-Laurent. David héritera de tous les outils de Guy et deviendra marionnettiste, construisant patiemment avec Marie, une amie de sa sœur, son nid à lui. Naîtront deux magnifiques enfants, Laurence et Frédéric. Mais quelque chose d’impalpable, d’indicible plane toujours. Et les membres de la famille, Laurence en particulier, n’auront d’autre choix que d’apprendre à briser leurs chaînes pour parvenir, enfin, à toucher du doigt le bonheur. Après le saisissant Nuit#1, qui avait révélé son talent brut, sauvage et plein de sensualité de cinéaste, Anne Émond plonge à corps perdu dans cette saga familiale, étalée sur plus de 20 ans et qui se déclinera jusqu’à Barcelone, pour mieux observer les effets désastreux de certains héritages immatériels. Dévoilé au dernier festival de Locarno, Les êtres chers est encore porté par les interprétations émouvantes et très attachantes de Maxim Gaudette, Mickaël Gouin, Valérie Cadieux et Karelle Tremblay. − Raquel Tremblay
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