La horde sauvage, des cinéastes rebelles et des films mordants
PHILIPPINES | 115 minutes | 2014
PREMIÈRE CANADIENNEManille, de nos jours. La ville étouffe sous une chaleur oppressante. Une tempête s’en vient. On parle de déluge. Il est dit qu’il sera destructeur. Il se pourrait même que la fin soit proche. Parallèlement, du côté de la populace, d’étranges choses se passent. Des personnes disparaissent, les suicides augmentent et les fantômes semblent débarquer. Et, au milieu de tout ça, dans un petit commissariat de quartier, trois flics viennent d’arrêter un enfant qui semblerait être l’incarnation du Diable.Ne vous laissez pas avoir. Dans Violator, il n’y a ni viol, ni robot tueur venu du futur. Il ne s’agit donc pas d’un Terminator pornographique philippin. Violator, par contre et avant toute chose, est un étonnant film d’ambiance qui porte sur le Mal. Une psychose inquiétante à la croisée des chemins entre le cinéma d’Apichatpong Weerasethakul et les fantômes japonais de Kiyoshi Kurosawa. Une vraie belle découverte qui prouve, encore une fois, la richesse d’un renouveau artistique du cinéma philippin (voir aussi, cette année, Ruined Heart... et Shadow Behind the Moon). Notons, enfin, qu’il est le premier film d’un influent critique de cinéma, là-bas, un nouveau talent à surveiller dorénavant de très très près. − Julien Fonfrède
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