La horde sauvage, des cinéastes rebelles et des films mordants
JAPON | 115 minutes | 2015
Il est un bienveillant chef yakuza vampire que les criminels craignent et les citoyens adorent. Débarquent un prêtre version Django gothique et un geek bagarreur (nul autre que Yayan Ruhian de Raid 2). Ils appartiennent à un cartel étranger qui veut sa peau. Mais, juste avant de mourir, le vampire yakuza mord le jeune Kageyama, son fidèle bras droit. Prochaine étape? L’apocalypse, bien sûr...Takashi Miike revient aux sources de son cinéma. Il retourne à l’esprit chaotique et libéré de films tels Fudoh ou Dead or Alive 1 et 2. Vampires, yakuzas, gags multiples, yokais (créatures mythologiques du Japon), le kaiju (films de monstres géants), le western, la comédie horrifique (comme Kitano refaisant Le bal des vampires de Polanski), la poésie, mais aussi les crises économiques et sociales, les problèmes climatiques et des grenouilles (vous verrez !), tout ici fusionne et, mine de rien, fait du sens. Yakuza Apocalypse est un happening surprenant. Joyeusement angoissé, il part de la tradition artistique du «théâtre de l’absurde» pour devenir, sans aucun doute, l’un des grands films surréalistes de notre époque. Oui, assurément, Salvador Dalí aimerait ce film! Et vous? − Julien Fonfrède
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